La
presse et les programmes
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Bonne soirée - N° 1928 - 25 janvier 1959
GUY
BÉART
Le charmant
compositeur-poète de
« Bal chez Temporel » et de « L'eau vive »
L'univers des poètes s'est enrichi d'une étoile
: GUY BÉART. Désabusées, sentimentales, ironiques
? Que sont donc ses chansons ? Répondre est difficile. C'est le
cœur d'un solitaire et d'un rêveur mis à la disposition
du public. Mais d'un rêveur ayant le sens des réalités.
Orgueilleux aussi, il n'aime pas qu'on le plaigne et termine en cynisme,
en humour, l'évocation de ses regrets ou des constatations qui
le peinent. C'est, en somme, le cœur de milliers d'hommes dévoilé
en une chanson ! Béart est un poète authentique. Il puise
au fond même de la vie toute sa quintessence, mais avec des mots
rapides, brefs, qui vont droit au but. Ce but qui n'est autre que notre
sensibilité.
Et il l'a atteinte.Guy Béart et ses chansons vous invitent à
prendre des vacances dans la Lune.
(suite)
L'écho
de l'actualité -
Du 3 au 9 mars 1968
«
Bienvenu » chez Guy Béart, le poète
Vendredi
8 mars, vous entendrez une fois encore Guy Béart vous dire, à
21h30 exactement, « Bienvenue », sur la première chaîne.
Dans l'opinion publique, Guy Béart c'est l'homme « trop connu
» : tour à tour le chantre de « l'Eau vive »,
l'ingénieur des Ponts et Chaussées, l'un des rares auteurs-compositeurs
à figurer dans la collection « Poètes d'aujourd'hui
» chez Seghers.
Pourtant,
Béart c'est bien autre chose.
C'est le méditerranéen qui aime et qui caresse ce qu'il
aime : la joue de ses amies comme l'épaule de ses copains. C'est
le maître de maison qui fait asseoir en « bon désordre
» ses cinquante figurants, puis aussitôt pose la question
en forme d'ordre : « Alors, Claude Lelouch, raconte... » C'est
le producteur conscient de ses devoirs qui, gentiment, contraint Yves
Montand à improviser un récital. C'est le vieux camarade
qui fait pleurer Patachou en lui demandant de chanter le refrain de ses
débuts : « Bal chez Temporel. »
Comment
obtient-il ces résultats? Tout simplement parce qu'il tourne comme
il vit, sans contrainte, à la bonne franquette. La technique ne
l'effraie pas. Les hommes non plus. Il en remplit ses gradins, il en entoure
ses Invités. À travers eux, c'est sa chaleur qui passe.
« Je suis un peu médium », avoue-t-il.
Programme - Récital 1970
Chanson
d'avant-hier et d'après-demain
Récital
donnée à l'occasion de la sortie de l'album 10 (L'espérance
folle)
Dans mon discours de réception
à l'académie française, j'ai eu l'occasion de citer
Guy Béart.
C'est assez rare de citer un chanteur dans un discours académique.
J'ai une affinité envers un poète qui a connu et qui a goûté
cette forme de vie qui est profondément moderne et humaine qui
est la vie de l'ingénieur ou du technicien, du scientifique, de
l'homme qui travaille dans une usine, dans une grande cité industrielle.
Un scientifique à peine égaré, dit Guy Béart,
et c'est vrai. Je suis sensible au message d'un tel poète. Avec
son charme, avec sa discrétion. avec sa conscience des inquiétudes
et des réalités, avec sa profondeur, Guy
Béart apporte
beaucoup.
Louis Leprince-Ringuet (suite)
Nous
Deux - Supplément
au N° 1334 - 1er trimestre 1973
GUY
BÉART
« Ma
campagne de Russie »
Guy Béart, c'est l'homme qui revient de loin. d'U.R.S.S. très précisément, où Il a été faire une grande tournée de 15 jours qui l'a promené de Moscou à Kiev en passant par Riga. Mais quand on le félicite du triomphe qu'il a obtenu là-bas il répond en plissant ses yeux bleu-vert : Vous savez, si je m'étais appelé Dupont ou Durand c'eût été la même chose. Ce sont les Français qu'ils aiment, pas spécialement moi ! (suite)
Guitare
- N° 1550 - Février 1982
BÉART
Un balladin
qui connaît la chanson
Avec son dernier album (volume 14 : Le beau miroir, 1982), Guy Béart aborde des genres nouveaux. Il s'en est ouvert à notre journaliste, Pierre Lafitan.
Le hasard ferait-il (vraiment) bien les choses ? Voilà un moment que je voulais rencontrer Guy Béart, histoire de savoir s'il avait remisé définitivement sa douze cordes au grenier. Courant septembre, je prends mon téléphone et j'apprends qu'il est en train d'enregistrer un album. Après trois ans de silence... (suite)
La
vie - N°
1955 - Du 17 au 23 février 1983
L'espérance
folle de Guy Béart
« C'est l'espérance
folle qui nous console de tomber du nid ... » Chante-t-il depuis
des années. Aujourd'hui, il ajoute : « Plus je chante, plus
je deviens gai. »
Qu'est-ce qui le rend si joyeux ? Les hommes, dit-il.
Pas les grands, les petits, les sans grade qui, seuls, changeront le monde.
(suite)
Paroles
& musiques -
N° 28 - mars 1983
Un anonyme du XXe siècle
En construction
Chorus
- N°
27 - printemps 1999
Guy Béart, le chanteur qui se voulait anonyme
Après des années d'absence – semées d'apparitions ponctuelles – dues à une grave maladie qu'il évoque sans mystère dans son livre L’espérance folle, Guy Béart est de retour : un mois plein à Bobino, devant un public qui a montré, soir après soir, qu'il connaissait par cœur la plupart de ses chansons, et un double CD enregistré (en février 96) à l'Olympia, sur lequel se retrouvent une flopée de titres faisant partie – depuis longtemps déjà – de notre mémoire collective. (suite)